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DESCENDRE, verbe.
I.− Emploi intrans.
A.− [Implique une idée de mouvement de haut en bas]
1. [Le haut et le bas marquent des niveaux différents dans un obj., une construction, un lieu] Aller (vers le bas), venir (d'en haut). Descendre de la chaire; descendre dans l'arène; descendre au salon. Il descendit lui-même chercher deux bouteilles de vin à la cave (Zola, Terre,1887, p. 50):
1. ... un homme vient à vous avec une lanterne, vous ouvre une porte basse, vous montre un escalier sombre, et vous fait signe de descendre. On descend, la voûte est obscure, la crypte est recueillie. Hugo, Le Rhin,1842, p. 335.
Expr. fig. et littér. Descendre au tombeau. Mourir. Descendre du trône. Abdiquer. L'empereur Napoléon (...) déclare qu'il est prêt à descendre du trône (Dumas père, Napoléon,1831, II, p. 98).
MYTHOL. et RELIG. Descendre du ciel, sur la terre. Un ange descend, qui les avertit, par ordre de Dieu (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr.,1828, p. 251).Virgile descend aux enfers à son tour, tenant en main le rameau d'or (Alain, Propos,1921, p. 229).
SYNT. Descendre au jardin; descendre (pour le) dîner; descendre de la montagne, dans la plaine, dans la vallée; descendre en ville.
2. Spéc. Mettre pied à terre.
Descendre (à terre). Débarquer, quitter un navire pour aller à terre. Je fis donc voile pour l'île d'Elbe, où j'arrivai le lendemain. Je consignai tout le monde à bord, et je descendis seul à terre (Dumas père, Monte-Cristo,1848, XII, p. 68).
Quitter une monture; sortir d'un véhicule. Descendre de cheval, de voiture, du train. Je descends ici, dit l'homme. Il prit son paquet et son bâton, et sauta à bas de la voiture (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 475).
Loc., vx. Au descendu de. En descendant de. Au descendu des carrosses, je présentai mon billet aux piqueurs (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 171).
3. P. ext.
Descendre dans un hôtel, chez qqn. Y aller (en descendant de voiture) afin d'y séjourner. Il me ferait le plus grand plaisir de descendre chez moi. Je l'ai déjà invité et je compte qu'il acceptera (Flaub., Corresp.,1853, p. 315).
Spéc. [Le suj. désigne un groupe armé ennemi] Faire irruption dans un lieu, l'attaquer. L'armée pouvait d'un moment à l'autre descendre dans la ville (Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 110).
P. anal. [Le suj. désigne des forces de police] Aller voir, enquêter sur place. − « Avertir le commissaire » s'écria Françoise. Pour que les gendarmes descendent chez nous (Bourget, Monique,1902, p. 42).
[En parlant de gangsters] Venir punitivement. Les hommes de Plaisance étaient descendus (...) chez Adrien faire un suif terrible (Simonin, Pt Simonin ill.,1957, p. 265).
B.− [Implique une idée de mouvement le long d'une pente] Aller d'un point à un autre.
1. [Le suj. désigne une pers.] Descendre dans le Midi, vers le sud; descendre d'une ville à une autre. Le 11, sous une pluie battante, on descendait vers Bayon, pour éviter Nancy (Zola, Débâcle,1892, p. 65).
[Le suj. désigne la route elle-même] Cette route, après avoir descendu droit au sud jusqu'à la côte, prenait par un coude brusque la direction de Melbourne (Verne, Enf. cap. Grant,t. 2, 1868, p. 232).
a) Spécialement
THÉÂTRE. Aller dans la direction de la rampe. Gabrielle descend à l'avant-scène, où elle se trouve seule à gauche avec Carle (Sardou, Rabagas,1872, III, 10, p. 141).
MUS., CHANT. Passer de l'aigu au grave.
[Le suj. désigne une pers. ou sa voix] :
2. ... les femmes criaient ou adoptaient des voix de tête qu'elles considéraient comme angéliques, tandis que les hommes descendaient à l'octave et se contentaient de fredonner. Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein,1944, p. 24.
[Le suj. désigne un son] :
3. Mais quand il [Quasimodo] les eut mises en branle, quand il sentit cette grappe de cloches remuer sous sa main, quand il vit, car il ne l'entendait pas, l'octave palpitante monter et descendre sur cette échelle sonore... Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 301.
b) Au fig. Descendre (plus avant, à fond) dans une question. En examiner toutes les particularités de manière à parvenir à ce qui est fondamental. Il voulait s'instruire, descendre plus avant dans la connaissance des mœurs (Flaub., Bouvard,t. 2, 1880, p. 5).Descendre au fond des choses et atteindre à l'essentiel (Green, Journal,1950-54, p. 313).
Descendre en soi-même, dans le cœur humain. S'(l') analyser, s'(l') examiner, se (le) sonder, afin de découvrir les secrets d'une existence :
4. ... je sais que l'homme, dans ses déterminations, échappe rarement à des impulsions secrètes, qui se dérobent à lui-même, et se cachent dans les replis du cœur. Descendez dans le vôtre, sondez, analysez, vous vous étonnerez peut-être. Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 2, 1823, p. 476.
c) [P. réf. à une hiérarchie]
[La hiérarchie concerne la race humaine ou un groupe humain, les animaux ou les plantes] Être issu de. Nous descendons tous d'Adam, comme dit monsieur le curé (Mérimée, Théâtre Gazul,1825, p. 183).Bouvard, (...) alla jusqu'à dire que l'homme descendait du singe! (Flaub., Bouvard,t. 1, 1880, p. 96):
5. 736. La suite des degrés forme la ligne : on appelle ligne directe la suite des degrés entre personnes qui descendent l'une et l'autre; ligne collatérale, la suite des degrés entre personnes qui ne descendent pas les unes des autres, mais qui descendent d'un auteur commun. Code civil,1804, p. 134.
[La hiérarchie concerne les fonctions sociales, des qualités ou des valeurs morales ou littér.] Passer à un rang inférieur.
Souvent abs. Déchoir de son rang, de sa dignité; s'avilir. En province, les sociétés sont distinctes. Le noble ne descend pas jusqu'au bourgeois (Picard, Avent. E. de Senneville,1813, p. 71).Toi, docteur d'hier, (...) tu méconnais ton grade pour descendre au niveau des marchands de vulnéraire suisse? (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 96).
Descendre (jusqu')à + inf.S'abaisser à faire une chose indigne de son rang, ou contraire aux règles de la morale. Descendre jusqu'à mentir (cf. Zola, Rêve,Paris, Charpentier, 1888, p. 261).
P. ext. Descendre à + inf.Synon. de condescendre à.Assez vite, si l'auteur descend à vouloir être bien compris (Sand, Corresp.,t. 5, 1812-76, p. 353).
2. [Le suj. désigne une chose]
a) [Il s'agit d'un mouvement d'un point de l'espace à un autre] À l'horizon le soleil descendait, rouge et flamboyant, dans les flots qui s'embrasaient à son approche (Dumas père, Monte-Cristo,1846, t. 2, p. 708).Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Parure, 1884, p. 455).
Fam. Être digéré. Toby-Chien. (...) Quelque chose fait boule dans mon estomac. Cela va descendre, mais lentement (Colette, Dialog. bêtes,1905, p. 8).
Aller (vers le sud), venir (du nord). À Nîmes ville excessive le mistral descend du pôle l'hiver (Arnoux, Renc. Wagner,1927, p. 50):
6. ... les glaces flottantes qui descendent tous les ans du Pôle Nord, s'annoncent, avant de paraître sur l'horizon, par une lueur blanche qui éclaire le ciel jour et nuit,... Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 81.
Au fig. Aller dans, s'étendre, envahir. La nuit, l'ombre descend. Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir; il descend; le voici... (Baudel., Fl. du Mal,1857-61, p. 134).Il [Durtal] remonte dans sa cellule; une grande paix était descendue en lui (Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 120).
P. ext. Provenir, émaner. Du palais descendait un chant qu'ils connaissaient bien (Malraux, Espoir,1937, p. 807):
7. ... la pièce qui passe pour la plus originale de Becque, elle descend du ferraillement de langue du Caprice de Musset, dans un milieu plus canaille et avec des mots plus crus. Goncourt, Journal,1890, p. 1260.
b) [Il s'agit d'un mouvement d'un degré ou d'un niveau à un autre]
Baisser de niveau. La mer descend :
8. Après le coucher du soleil, le thermomètre ne descend que de quelques degrés; pas au-dessous de 36 degrés, sinon quelques heures avant l'aube; seuls moments respirables de la journée. Gide, Journal,1944, p. 267.
[Le suj. désigne une chose considérée sous l'angle de ses qualités ou valeurs mor. ou littér.] Aller vers le bas, baisser. La gloire d'un homme ne remonte pas, elle descend (Chateaubr., Mém.,t. 2, 1848, p. 297).Aujourd'hui on ne pense plus qu'à l'argent, le niveau moral descend tous les jours un peu plus (Aymé, Uranus,1948, p. 243):
9. ... ne peut-on pas croire que précisément parce que l'on a sous la main un public nombreux, il faut essayer de l'élever au sentiment de l'art et non faire descendre l'art jusqu'à lui? Reybaud, Jérôme Paturot,1842, p. 63.
c) [Le verbe ne marque pas le mouvement, mais le déploiement, l'étendue de qqc. de haut en bas]
[Le suj. désigne souvent une pièce d'habillement] S'étendre, pendre. Un voile blanc jeté sur sa tête descendoit jusqu'à ses pieds (Chateaubr., Martyrs,t. 2, 1810, p. 91).Son gilet de piqué blanc boutonné carrément descendait très bas sur son abdomen assez proéminent (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 68):
10. Pagès a vu dans celui [l'intérieur] du Mexique, et au sein de ses forêts solitaires, des arbres monstrueux, tout couverts de longues mousses grises, appelées barbes d'espagnol, qui descendaient depuis le sommet de leurs branches jusqu'à terre. Ils ressemblaient à de grandes tours couvertes de crêpes,... Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 77.
[Le suj. désigne un escalier, une partie de terrain, une route, un cours d'eau] Se déployer, aller (en pente). Le Rhin, comme le Niagara, descendait de lac en lac à l'océan (Hugo, Rhin,1842, p. 325).La côte plate descendait en pâturages, en prairies et en champs jusqu'à la mer (Maupass., Pierre et Jean,1888, p. 296).
II.− Emploi trans.
A.− [Implique une idée de mouvement de haut en bas] Emploi factitif.
1. [Le compl. d'obj. désigne une chose] Porter (quelque chose) à un niveau inférieur. Sur le bâtiment, le maître d'équipage cherchait à descendre un canot dans la mer (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 273).Dans la chambre mortuaire les employés des pompes funèbres se préparent à descendre la bière (Proust, Temps retr.,1922, p. 883).
Pop. Avaler, ingurgiter. Alors papa, ça l'avait rendu triste et il s'était mis à picoler. Qu'est-ce qu'il descendait comme litrons (Queneau, Zazie,1959, p. 69).
2. [Le compl. d'obj. désigne une pers.]
a) [Sans idée de violence] Déposer quelqu'un, le débarquer. Arrêtons-nous ici, dit-il (...) Mariniers, virez de bord, et descendez-nous à ce village (Balzac, A. Savarus,1842, p. 36).
b) [Avec idée de violence]
[d'un coup de poing] Abattre, faire tomber. Jacques s'avance et descend un de ses adversaires d'un direct au menton (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 164).
[à l'aide d'un projectile, d'une arme à feu] Tuer. Il a été descendu par un boulet à Waterloo (Vigny, Serv. grand. milit.,1835, p. 62):
11. [Le comte à Greslou] − Celui-là, je suis bien sûr de l'avoir descendu moi-même... Vous ne connaissez pas cette sensation de tenir un ennemi au bout de son fusil, de l'ajuster, de le voir qui tombe... Bourget, Le Disciple,1889, p. 113.
Expr. fig. [D'apr. la formule milit. descendre un avion ennemi en flammes] Descendre qqn en flammes. Le critiquer violemment, l'éreinter (cf. Gilb. 1971).
B.− [Implique une idée de mouvement le long d'une pente] Se déplacer le long de. Descendre (les marches d') un escalier, le perron, la rue :
12. Le crime des crimes avait donc été possible et la France ne se soulevait pas (...) jamais il [Marc] ne l'aurait jugée capable de descendre à ce point, d'être cette France sourde, dure, endormie et lâche, qui faisait son lit dans la honte et dans l'iniquité. Zola, Vérité,1902, p. 142.
Descendre une rivière. Suivre son cours; la suivre de l'amont vers l'aval. THÉÂTRE. Descendre la scène (cf. Bornier, Fille Rol.,1875, III, 1, p. 62).
Expr. fig., MILIT. Descendre la garde. Retourner au quartier après avoir fini son service de garde. En descendant la garde, je fus dégradé et envoyé pour un mois à la prison (Mérimée, Carmen,1847, p. 37).
Spéc., MUS., CHANT. Descendre une octave, descendre la gamme, etc. Passer des notes les plus aiguës aux notes les plus graves :
13. Le dernier « Cum Gloria », chanté par les soprani, s'élève sur un écroulement de tout l'orchestre, qui descend d'un seul trait deux octaves et demie, (...) annonce le Jugement. Rolland, Beethoven,1928, p. 368.
Rem. 1. On rencontre ds la docum. a) Descension, subst. fém., littér. ou didact. Action de descendre. Anton. ascension. Mouvement d'ascension ou de descension de la mer (Freycinet, Voy. autour du monde, 1826, p. 383). P. métaph. Les autres n'ont connu qu'une plane misère. Mais vous avez connu cette descension (Péguy, Ève, 1913, p. 783). b) Descensionnel, elle, adj. Qui produit un mouvement de haut en bas. Les courants descensionnels (cf. Ser, Phys. industr., 1890, p. 939). Le mouvement descensionnel du ballon (Marchis, Nav. aér., 1904, p. 210). Un ballon flasque, c'est-à-dire incomplètement rempli, qui baisse, est soumis à une force descensionnelle constante (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav., 1899, p. 305). 2. De nombreux dict. enregistrent le subst. masc. descenseur. Anton. ascenseur. Appareil ayant pour objet de descendre soit des personnes, soit des matériaux ou des marchandises.
Prononc. et Orth. : [desɑ ̃:dʀ ̥]. D'apr. Warn. 1968, parfois [dεsɑ ̃:dʀ ̥], cf. des-, (je) descends [desɑ ̃]. Admis ds Ac. 1694-1932. Homon. descend(s) et décent. Étymol. et Hist. A. 1. Fin xes. intrans. « (d'une personne, ici l'ange de Dieu) quitter un endroit élevé où l'on réside » (Passion, éd. D'A.S. Avalle, 393 : L'angeles Deu de cel dessend); ca 1100 « aller de haut en bas » (Roland, éd. J. Bédier, 2840 : jus del paleis descent); en partic. ca 1100 « mettre pied à terre » de sun cheval descent (ibid., 3096); 4equart xives. « (d'un cavalier) mettre pied à terre devant une demeure où l'on compte faire étape » (J. Froissart, Chroniques, éd. S. Luce, VI, 196 : Il montèrent as chevaus... et descendirent a hostel); 1559 « pénétrer en force dans un lieu, faire irruption, ici descendre d'un navire pour attaquer » (Amyot, Flamin., 4 ds Littré); 2. 1154-73 intrans. « provenir de, être issu de » descendons d'une ligniee (B. de Ste-Maure, Troie, 25031 ds T.-L.); ca 1260 [uns] descendans part. prés. subst. (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, 21, 1); 3. 1665 intrans. « passer dans un rang inférieur, déchoir » (Corneille, Othon, III, 5); 4. 1754 mus. « passer de l'aigu au grave » (Encyclop. t. 4); 5. 1823 descendre vers le Sud (Las Cases, Mém. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 485); 6. ca 1177 trans. « faire descendre quelqu'un de son cheval » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 3801); 1830 trans. fam. « jeter à terre, faire tomber » (cité ds Larch., 1872, p. 117 : Une caricature de 1830 représente un soldat à cheval sur un chameau et criant : « A moi, Tatet, c'te chienne de bête va m'descendre »); d'où 1830 « abattre quelqu'un, tuer » (ds Esn.). B. Le suj. est un inanimé 1. ca 1100 intrans. « se déplacer par un mouvement de haut en bas » (Roland, 2356 : Devers la teste sur le quer [la mort] li descent); 2. 1671 « s'étendre de haut en bas » (Boileau, Lutrin, 1 ds DG); 1690 « être en pente » aller en descendant (Fur.); 3. 1735-36 trans. « déposer quelqu'un à un endroit » (Marivaux, Paysan parv., t. 3, 5epart., p. 77 ds Littré); 4. 1796 intrans. « baisser de niveau » ici en parlant de la marée (Laplace, Exposit., IV, 11, ibid.); 1838 en parlant des prix descendues à trois cents francs (Balzac, Mais. Nucingen, p. 641). Empr. au lat. class. descendere de mêmes sens. Fréq. abs. littér. : 14 682. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 20 486, b) 25 315; xxes. : a) 22 624, b) 17 787. Bbg. Arickx (I.). Les Orthoépistes sur la sellette. Trav. Ling. Gand. 1972, no3, p. 125. − Foulet (L.). Avaler et descendre. In : [Mél. Ford (J.D.M.)]. Cambridge, 1948, pp. 25-42. − Gir. t. 2 Nouv. Rem. 1834, p. 28. − Gohin 1903, p. 259 (s.v. descension).Muller (C.). Ds notre courrier. Fr. Monde. 1965, no31, pp. 55-56. − Quem. 2es. t. 2 1971; t. 3 1972. − Sain. Lang. par. 1920, p. 144, 215.