| DÉMOBILISATION, subst. fém. Action de démobiliser*; résultat de cette action : Savante manœuvre destinée (...) à entretenir parmi nous la docilité par la convoitise et la division par l'envie : car s'il n'était plus personne pour croire à la chimère d'une démobilisation totale, beaucoup se flattaient encore d'échapper au sort commun, et sinon d'être inclus par faveur dans une des catégories libérales, du moins rappelés à titre particulier.
Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 108. − P. ext., POLITOL. Relâchement de l'activité militante. Cette politique risque d'entraîner la démobilisation de nos militants (Rob., Suppl.1970). Prononc. : [demɔbilizasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1870 milit. (Lar. 19e). Dér. de démobiliser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 15. |