| DÉCONCENTRATION, subst. fém. ADMIN. ,,Système consistant à transférer des pouvoirs de l'administration centrale à ses représentants dans les diverses circonscriptions territoriales`` (Admin. 1972) : 1. L'unité de la nation est compatible avec les deux modérateurs de la centralisation : la déconcentration et la décentralisation.
Belorgey, Le Gouvernement et l'admin. de la France,1967, p. 25. − En partic., ADMIN., ÉCON. ♦ La déconcentration urbaine. Action de lutter contre la concentration urbaine : 2. Ce Haut-Comité [de la Population et de la Famille] est consulté par le gouvernement sur toutes les mesures concernant la protection de la famille, le développement de la natalité, le peuplement rural, la déconcentration urbaine...
De Gaulle, Mémoires de guerre,1959, p. 457. ♦ La déconcentration des décisions. ,,Augmentation des libertés d'initiative ou de décision laissées aux exécutants, et réduction parallèle des pouvoirs jusqu'alors concentrés sur l'organisme de direction`` (Gilb. 1971). Une économie qui exclut la déconcentration et la décentralisation des décisions économiques (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 615). Prononc. : [dekɔ
̃sɑ
̃tʀasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1907 (Baradat, Organ. préfect., p. 86). Dér. de concentration*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 32. |