| CÉRÉMONIEL, ELLE, adj. Qui a trait aux cérémonies, qui respecte formes extérieures et règles. Les Juifs avaient beaucoup de lois qui n'étaient que cérémonielles (cf. Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.); pratiques cérémonielles (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 1, 1840, p. 450):... se pliant très aisément à toutes les observances cérémonielles et à l'étiquette, il [Gœthe] respire une atmosphère d'aimable liberté.
Valéry, Variété IV,1938, p. 105. SYNT. Sa discipline rituelle et cérémonielle (Weill, Le Judaïsme, 1931, p. 140); des danses cérémonielles (J. Cuisinier, La Danse sacrée en Indochine et en Indonésie, 1951, p. 17); son ordonnance cérémonielle (M.-T. Serrière, Le T.N.P. et nous, 1959, p. 172). − Au fig. Qui est de caractère artificiel et apprêté. Une poésie cérémonielle (Sainte-Beuve ds Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.). Prononc. : [seʀemɔnjεl]. Étymol. et Hist. 1. 1374 « qui se rapporte aux cérémonies » (J. Goulain, Ration., B.N. 437, fo5b ds Gdf. Compl.), rare; 2. 1848 « qui a le caractère affecté des cérémonies » (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 3, p. 179). Dér. de cérémonie*; suff. -el*. Fréq. abs. littér. : 5. DÉR. Cérémoniellement, adv.De manière cérémonielle, artificielle, un peu théâtrale. Gémir cérémoniellement (Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903, p. 226).− 1reattest. 1892 (Guérin); de cérémoniel, suff. -ment*. − Fréq. abs. littér. : 1. |