| CÉRÉBRATION, subst. fém. Rare A.− Activité cérébrale. Les réactions en cours de continuation exigent en effet le moratoire que la cérébration, par ailleurs, nous assure en surmontant le réflexe (Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, p. 243). B.− Péj. Il [un médecin] affirmait que l'ébranlement nerveux qui en résulte [des mauvaises habitudes de l'adolescence] (...) tend à produire la cérébration; − il appelait ainsi cette espèce de décomposition du cerveau et des sens qui, poussée très loin, aboutit à des troubles étranges (P. Bourget, Physiol. de l'amour mod.,1890, p. 65). Rem. Attesté ds Littré, Lar. 19eSuppl. 1878-Lar. 20e, Guérin 1892, Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970. Prononc. Seule transcr. ds Littré : sé-ré-bra-sion. Étymol. et Hist. 1873 (Littré-Robin). Empr. à l'angl. cerebration (1853, W. B. Carpenter, Phys. [éd. 4], 819 ds NED : It is difficult to find an appropriate term for this class of operations... The designation unconscious cerebration is perhaps less objectionable than any other); dér. du lat. cerebrum, suff. -ation*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Darm. 1877, p. 198. |