| CYNOSURE, subst. fém. Graminée des pays tempérés ,,caractérisée par une bractée foliacée à la base de chaque épillet`` (d'apr. Hoefer 1850) dont les fleurs unilatérales sont disposées en épi, rappelant la forme d'une queue de chien, et dont le type est la crételle des prés. Les cynosures ou queues-de-chien, (...) Mais ce ne sont là que les graminées de nos contrées (Bern. de St P., Harm. nat.,1814, p. 59).Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : si-nò-sūr. Ds Ac. 1798-1878. Étymol. et Hist. Av. 1577 (R. Belleau, Poésie III, 247, Gouverneur ds Delb. Notes); 1. 1608 astron. ici au fig. (Du Vair, Ouvert. du Parlement, p. 848 ds Hug.); 2. 1803 cynosure bot. (Boiste). 1 empr. au lat. class. Cynosura, gr. κ
υ
ν
ο
́
σ
ο
υ
ρ
α littéralement « queue de chien », nom de la Petite Ourse en raison de l'aspect de cette constellation; 2 adaptation du lat. bot. cynosorus (1737, Linné, Regnum Vegetabile, III, Triandria, 2, Digynia, p. 17) en raison de la forme de l'épi de cette graminée. Fréq. abs. littér. : 1. |