| CUSTODI(-)NOS,(CUSTODI NOS, CUSTODI-NOS) subst. masc. Vx. ,,Confidentiaire qui garde un bénéfice ou un office, pour le rendre à un autre dans un certain temps, ou qui n'en a que le titre, et en laisse les fruits à celui dont il est le prête-nom. Il faisait tenir ses bénéfices par des custodi-nos`` (Ac. 1798-1878). Prononc. et Orth. : [kystodino:s]. Ds Ac. 1694-1762, s.v. custodinos en un seul mot (cf. aussi ds Fér. Crit. t. 1 1787, Gattel 1841, Lar. 19e); ds Ac. 1798-1878 avec un trait d'union (cf. aussi ds Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.-Lar. 20e, DG, Quillet 1965, Lar. Lang. fr.). Étymol. et Hist. 1. Ca 1550 sens obscène (Farce de Guillebert ds Anc. th. fr., éd. Viollet le Duc, t. 1, p. 318), attest. isolée; 2. 1576 custodi-nos « gardien temporaire d'un office » (Regnier de La Planche, Hist. de l'Estat de France, II, 69 ds Hug.). Expr. lat. composée de l'impér. de custodire « garder » et de nos « nous » (cf. Du Cange). |