| CUBIQUE, adj. A.− GÉOM. et cour. Qui a la forme d'un cube ou une forme approchante. Figure, forme cubique. Grès cubique des couches secondaires (Du Camp, Nil,1854, p. 194): [Sous Justinien] les façades orientales des temples offraient, comme les autres des couronnements horizontaux qui complétaient l'aspect cubique qu'offrait l'ensemble du monument.
A. Lenoir, L'Archit. monastique,1852, p. 276. ♦ P. métaph. Gros homme (...) cubique, puissant (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 239). − MATHÉMATIQUES ♦ Racine* cubique d'un nombre. ♦ Rare. Puissance cubique d'un nombre. Cube d'un nombre. P. métaph. L'impiété belge est une contrefaçon de l'impiété française, mais élevée à la puissance cubique (Baudel., Pauvre Belgique,1857, p. 717).Équation cubique. Équation du troisième degré. Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Littré, DG, Guérin 1892, Quillet 1965, Lar. Lang. fr. B.− Rare. Synon. de cube (cf. cube, emploi adj.).Le gramme est le poids d'un centimètre cubique d'eau (Say, Écon. pol.,1832, p. 293). Prononc. et Orth. : [kybik]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1377 géom. (Oresme, Du ciel et du monde, éd. A. D. Menut, p. 652, 23); av. 1382 nombre cubique (Oresme ds Meunier); 1538 racine cubique (Est. de La Roche, Arismétique, fo33, vods Littré). Empr. au lat. class. cubicus « qui a rapport au cube; cubique (d'un nombre) » gr. κ
υ
ϐ
ι
κ
ο
́
ς « id. ». Fréq. abs. littér. : 69. |