| * Dans l'article "CRÉCERELLE,, subst. fém." CRÉCERELLE, subst. fém. ZOOL. Petit rapace diurne brun clair tacheté de noir, se nourrissant d'insectes et de petits rongeurs. Synon. faucon crécerelle, épervier des alouettes, émouchet.C'est la première fois que je vois une crécerelle en cage, dit-il avec aisance. Gentille, mais colère, colère (...) Et je m'agite, et je me hérisse (...) dit-il en agaçant l'oiseau (Lacretelle, Hts ponts,t. 3, 1935, p. 239).Prononc. et Orth. : [kʀesʀ
εl]. Pt Rob. transcrit [ε] ou [e] à la 1resyll.; cf. aussi Fér. 1768 et Fér. Crit. t 1 1787. Buben 1935, § 14 souligne que lorsque l'e protonique porte l'accent aigu, il flotte souvent entre [e] et [ε] et que dans quelques mots l'usage n'est pas fixe. Le mot est attesté ds Ac. 1694-1932. La var. cresserelle se rencontre ds Gattel 1841, Besch. 1845, Lar. 19e, Guérin 1892 et Quillet 1965. Étymol. et Hist. A. Ca 1223 cresserele, crecerelle, crester(v) elle « oiseau de proie » (G. de Coincy, éd. F. Kœnig, I, Mir 10, 1868 cf. Var.). B. 1560 crecerelle « crécelle » (Pasquier, Rech., I, VIII, p. 671 ds IGLF). Crécerelle, dér. de crécelle*, par élargissement du suff. (le cri de l'oiseau rappelle celui de la crécelle). DÉR. Crécerellette, subst. fém.Petit rapace insectivore qui se distingue de la crécerelle par une taille plus faible, ses ongles blanchâtres, un habitat plus méridional. Synon. crécerelle rouge.L'Acropole est habitée en été par une charmante espèce d'épervier qu'on appelle la crécerellette (About, Grèce,1854, p. 153).− Seule transcr. ds Littré : kré-se-ré-lè-t'. Var. cresserellette ds Lar. 19eet Guérin 1892. − 1reattest. 1838 cresserellette (Ac. Compl. 1842); de crécerelle, suff. -ette*. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Colin (G. S.). Fr. crécerelle = b. lat. cristarella. Romania. 1960, t. 81, pp. 521-522. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 12, 19, 400. |