| CROULE, subst. fém. ,,Cri des bécasses se poursuivant au crépuscule à l'époque des amours`` (Chasse 1974). Rem. La docum. atteste un emploi masc. de croule au sens (probable) de « moment où se fait entendre la croule ». J'assiste encore au coucher des grives, au croule des bécasses, à l'endormement du bois (Renard, Journal, 1889, p. 23). − Chasse à la croule et p. ell. croule. Chasse aux bécasses, à l'affût, au crépuscule, pendant la période des amours. Il a été aussi beaucoup écrit pour ou contre la chasse à la croule; (...) la croule a des adeptes fervents (Vidron, Chasse,1945, p. 163). ♦ Place de croule. Emplacement où les chasseurs ont des chances de rencontrer des bécasses (Vidron, Chasse,1945, p. 163). Prononc. et Orth. : [kʀul]. Var. crole ds Pierreh. 1926; on renvoie, s.v. croule, à crolle et grolle ds Gay t. 1 1887. Étymol. et Hist. 1863 (Littré). Déverbal de crouler* « roucouler » 1555 (Vauquelin de La Fresnaye, Les Foresteries, I, 12 ds Hug.), attest. isolée, repris fin xixes au sens de « crier en parlant de la bécasse » (d'apr. Lar. Lang. fr.); crouler d'orig. germ., v. FEW t. 16, p. 61 a et grelot*. |