| ![]() ![]() ![]() ![]() CRIQUER, verbe intrans. MÉTALL. Se fendiller en surface : Un métal qui ne peut pas se forger sans criquer est insuffisamment affiné; de petites criques aux angles et une faible résistance aux martellements seront l'indice d'un métal très oxydé.
Barnerias, Manuel des aciéries,1934, p. 92. Prononc. : [kʀike]. Étymol. et Hist. 1. Fin xiiies. [ms.] pic. crikier les dens « grincer des dents » (J. Gielée, Renart le Nouvel, éd. H. Roussel, leçon L du vers 3645), ex. isolé; 2. 1539 « faire un bruit sec » (Est.); 3. 1845 « se fendiller en parlant de l'acier » (Besch.). Dér. de l'onomatopée krikk-, évoquant un bruit sec, strident, un grincement; dés. -er. DÉR. Crique, subst. fém.,métall. Fissure superficielle dans une pièce métallique, créée ,,en général par un retrait survenu au cours du refroidissement lors du forgeage ou de l'étirage`` (Barb.-Cad. 1971). Crique longitudinale, transversale. Synon. craquelure (d'apr. Delorme 1962).Des petites criques ou fissures sur la surface de frottement de ces coussinets (Ambroise, Monteur mécan.,1949, p. 31).− [kʀik]. Homon. cric. − 1reattest. 1832 (Raymond); malgré la chronologie, prob. déverbal de criquer* (sens 3). BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 373. |