| CRIMINALISTE, subst. et adj. I.− Emploi subst. Juriste, spécialiste des matières criminelles : Les criminalistes de tous les temps ont déclaré que la vengeance n'était pas le but de la loi pénale, qui, dans sa rigueur, ne se propose que de prévenir le retour du mal : tel est l'esprit chrétien.
Vigny, Le Journal d'un poète,1836, p. 1038. II.− Emploi adj. A.− En appos. Qui est spécialiste de criminalistique. Médecins criminalistes (cf. A. France, Crainquebille,Vol domestique, 1904, p. 308). B.− Par brachylogie. Qui relève du criminaliste. Théories criminalistes (cf. Zola, Nana,1880, p. 1372). Prononc. et Orth. : [kʀiminalist]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1660 (F. Bouvot, Advis aux criminalistes sur les abus qui se glissent dans les procès de sorcellerie ds Cioranescu 17e, no16066). Dér. de criminel*; suff. -iste*. Fréq. abs. littér. : 6. DÉR. Criminalistique, subst. fém.Partie de la criminologie ayant pour objet l'établissement de la matérialité des faits, la preuve de l'infraction. Les sciences exactes même, et la criminalistique en est peut-être une, réclament un peu de magie et de surnaturel (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 119).Emploi adj. Qui se rapporte à la criminalistique, aux criminalistes. Théories criminalistiques (cf. Traité sociol.,1968, p. 210).− 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); de criminaliste, suff. -ique*. BBG. − Quem. 2es. t. 4 1972. |