| CRIBLAGE1, subst. masc. [P. réf. à cribler1*] A.− Action de cribler, de passer au crible quelque chose. La séparation des parties fines et des parties grossières [des matériaux céramiques concassés] se fait généralement par le procédé du criblage (A. Brongniart, Arts céram.,1844, p. 95). − En partic., MINÉR. Triage mécanique du minerai. Criblage à sec, criblage hydraulique. Dans ce lavoir, (...) le criblage à sec est insuffisant (...) parce que le Kreiss ne sépare qu'une partie du poussier (Ratel, Prépar. mécan. des minerais,1908, p. 546).Ce poussier, qui devra être séparé par criblage du charbon pour que celui-ci soit marchand (Dupont, Bois carburant,1941, p. 38). − P. méton. Local où s'effectue le triage du minerai. Étienne (...) regardait, retrouvait chaque partie de la fosse, le hangar goudronné du criblage, le beffroi du puits, la vaste chambre de la machine d'extraction (Zola, Germinal,1885, p. 1135). B.− P. métaph. Action de sélectionner. Sous un régime de dirigisme, le criblage des hausses de prix constitue, dans la plupart des conjonctures, l'une des tâches les plus épineuses des organes de direction économique (Villemer, Organ. industr.,1947, p. 7). Prononc. et Orth. : [kʀibla:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1573 (Paradin, Hist. de Lyon, p. 319 ds Gdf. Compl.); 1675 (J.-H. Widerhold, Nouv. Dict. fr.-all. et all.-fr., Bâle); à nouveau dep. 1845, Besch. Suppl. Dér. de cribler1*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 18. |