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CRÉANCER, verbe trans.
VÉN. ,,Développer et confirmer les meilleures qualités du chien, c'est le créancer. Un chien est plus ou moins bien créancé dans la voie de tel ou tel animal`` (E.V.F., 1961 ds Duchartre 1973) , cf. créance1B spéc. :
Manquer le cerf de Saint-Hubert, ce serait vexant... Ça ne s'est vu qu'une fois, l'année d'après la guerre, avec des chiens, forcément qu'étaient pas créancés... Druon, La Chute des corps,1950, p. 126.
− Au fig. C'est dans l'exercice d'une autorité absolue que s'établit le grand Cadoudal, qu'il se créança comme l'on dit d'un jeune chien de meute (La Varende, Cadoudal,1952, p. 62).
Étymol. et Hist. 1. xiiies. creancer « donner en gage » (S. Cath., 1822 ds T.-L.) − 1611, Cotgr. au sens de « se porter garant, promettre »; 2. a) 1515 creancé de qqn « qui a confiance en » (Boccace, Nobles Malh., I, VII, fo7 vods Gdf.); b) 1620 « ayant du crédit, qui inspire confiance » (Aubigné, Hist. Univ., III, 9 ds Hug.); 3. 1810 chien bien créancé (Desgraviers, Essai de vénerie ou l'art du valet de limier, Paris, 3eéd.). Dér. de créance*; dés. -er.