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COUVERTE, subst. fém.
A.− Vieilli et pop. Couverture de lit. Couverte de coton, de toile. Sorti de scène, je l'enveloppais [le caniche] dans une couverte et je le frictionnais à l'alcool (Colette, Music-hall,1913, p. 177).
1. Couverture de laine des militaires. Couvertes en bandoulière (Verlaine, Œuvres compl.,t. 4, Louise Leclerc, 1886, p. 141):
1. ... le patient bondissait comme une balle élastique, s'envolait, les membres écartés, ne retombant que pour repartir de plus belle, s'efforçant, de ses doigts en crocs, de se cramponner à la couverte... Courteline, Le Train de 8 h 47,Un Début, 1885, IV, p. 188.
Expr. arg. Battre la couverte. Dormir (cf. Delvau 1866, p. 26). Passer en couverte. Brimade qui consiste à lancer un soldat en l'air en le plaçant dans une couverture que l'on tend brusquement et dans laquelle il retombe (cf. Courteline, Le Train de 8 h 47, Un Début, 1885, IV, p. 187).
2. Couverture des chevaux. Promener des chevaux en couverte, au pas (Hermant ds Lar. Lang. fr.). Ce qui m'a le plus intéressé dans cette nouvelle théorie [de l'officier de cavalerie], c'est que la « leçon en couverte » est supprimée (Balzac, Œuvres div.,t. 1, 1850, p. 425).
B.− P. anal. Ce qui protège contre les intempéries. C'était une immense voiture peinte d'une large bande orange sur sa couverte de zinc oxydée et rouillée (E. de Goncourt, Zemganno,1879, p. 16).
C.− TECHNOL. (céram.). Glaçure ou enduit vitreux dont on revêt la faïence et la porcelaine à un certain degré de cuisson. Craquelage de la couverte; couverte transparente, plombifère. Une couverte grisâtre inégalement répartie (G. Fontaine, Céram. fr.,1965, p. 101):
2. Au milieu [de la table] s'élevait la cruche pansue des intérieurs laborieux et pauvres de Chardin, la cruche en terre, à la couverte rose de brique, à la paillette de jour carrée. E. de Goncourt, La Fille Élisa,1877, p. 234.
P. métaph. [En parlant d'un coquillage] Revêtement brillant et coloré analogue à une glaçure. Mais notre mollusque ne se borne pas à distiller en mesure sa merveilleuse couverte (Valéry, Variété V,1944, p. 35).
Prononc. : [kuvε ʀt]. Étymol. et Hist. Cf. couvrir1. Fréq. abs. littér. : 2 458. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 729, b) 4 231; xxes. : a) 3 124, b) 2 271. Bbg. Dudan (C.). Fr. universel et fr. marginal en Suisse romande. Vie Lang. 1962, p. 142. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 145.