| COUSEUR, EUSE, subst. et adj. A.− (Celui ou celle) qui coud. 1. Emploi subst. Couseuse de toiles à sac. Couseur de semelles (Chauss.1969).Couseur en chaussures (Encyclop. pratique de l'éduc. en France,1960, p. 164).Elle et sa sœur étaient (...) de fines couseuses (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 93). − Spéc. (au fém.). Synon. de brocheuse (d'apr. Chesn. 1857). 2. Emploi adj. (postposé à un subst.), rare. Jeune fille essentiellement (...) couseuse et festonneuse (Balzac, Théor. démarche,1833, p. 619). B.− Subst. fém. 1. Vx. Machine à coudre. Les unes [des prisonnières] confectionnaient de la lingerie (...). Beaucoup faisaient marcher une couseuse mécanique (E. de Goncourt, Élisa,1877, p. 178). 2. RELIURE. Machine pour brocher les livres (d'apr. Lar. encyclop.). Prononc. et Orth. : [kuzœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. depuis 1835. Ac. 1835 et 1878 : couseuse uniquement. Étymol. et Hist. 1. Av. 1300 subst. masc. couseres « tailleur » (Carte de le Frairie de le Halle des dras de Valenciennes, Cellier ds Gdf.); très rare, conservé dans certains dial. (FEW t. 2, p. 1090a); 2. a) 1803 subst. fém. couseuse « ouvrière qui coud les livres pour les brocher » (Boiste); 1833 « id., les étoffes » (Balzac, Théor. démarche, p. 619); b) 1863 désigne la machine (Littré). Dér. du rad. du part. passé de coudre*; suff. -eur2*, -euse. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Darm. 1877, p. 48. |