| COURSER, verbe trans. A.− Poursuivre à la course (une personne ou un animal). Dans la rue les polissons excités en se coursant se jettent aux jambes des passants (Barrès, Cahiers,t. 4, 1904-06, p. 92): 1. Me voilà donc en train de courser le gamin qui avait bien cent mètres d'avance sur moi.
Aymé, La Jument verte,1933, p. 57. B.− P. anal. et p. métaph., pop. Poursuivre une femme de ses assiduités : 2. Quant à mon papa, je parle du faux, il me coursait tout le temps dans le noir pour que je l'aide à commettre l'inceste de sa vie, qui n'en eût pas été un d'ailleurs, puisqu'il n'était pas mon père.
Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 213. Prononc. : [kuʀse], (je) course [kuʀs]. Étymol. et Hist. 1. 1843 « poursuivre en courant » (Sue, Myst. de Paris, t. 8, p. 212); 2. 1871 « suivre quelqu'un, suivre une femme » (Goncourt, Journal, p. 836). Dér. de course*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 10. |