| CORTINE1, subst. fém. A.− ANTIQUITÉ 1. Vase ou chaudron à usage domestique et religieux. 2. Trépied d'airain consacré à Apollon et surmonté d'un vase de ce genre. B.− BOT. [P. anal. de forme] Ensemble de filaments formant une sorte de membrane et réunissant le bord du chapeau à la partie supérieure du pied, chez certains champignons, notamment l'agaric. La présence d'une cortine, simple voile léger, filamenteux, réunissant les bords du chapeau au pied du champignon jeune (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 2, 1931, p. 159). Prononc. et Orth. : Dernière transcr. ds DG : kòr-tin'. Ds Ac. 1762. Étymol. et Hist. 1. a) 1553 courtine « trépied d'airain consacré à Apollon » (G. des Autels, Façons lyriques, V ds Hug.) − 1605 (P. Le Loyer, ibid.); b) 1575 cortine (Am. Jamyn,
Œuvres poétiques, L. I, 13 vods Hug.) − ca 1601 (J. Bertaut, ibid.); de nouveau en 1762 (Ac.); 2. 1824 bot. (Nysten). Empr. au lat. cortina « vaisseau rond, chaudière » (d'où, p. anal. de forme, le sens 2), en partic. « cuve que portait le trépied d'Apollon » (d'où le sens 1 avec infl. graphique de courtine*). |