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CORME, subst. fém.
A.− Fruit du cormier, ressemblant à une petite poire, qui ne mûrit pas sur l'arbre et se mange blet, comme la nèfle. Confiture de cormes. Synon. sorbe.L'alise et la corme et la nèfle, roussettes que le soleil ne mûrit pas, mais que novembre attendrit (Colette, Apprent.,1936, p. 143).
− [P. anal. de forme] BOT. ,,Épaississement de la base d'une tige formant une sorte de bulbe solide`` (Forest. 1946).
B.− Région. (Suisse romande, Seine-et-Oise, Indre, Loire-Inférieure). Fruit du cornouiller (cf. Pierreh. 1926). Synon. cornouille.
Rem. La plupart des dict. gén. dep. Besch. 1845 et des dict. spéc. (Fén. 1970) attestent le subst. masc. cormé « boisson fermentée fabriquée avec des cormes ».
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀm̥]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1225-30 (G. de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 1350). Prob. d'un gaulois *corma auquel on peut rattacher le b. lat. curmi indéclinable « sorte de cervoise » attesté au ves. par M. Empiricus; cf. m. irl. coirm, cymrique curw « bière », v. Holder t. 1 1896, col. 1202. Fréq. abs. littér. : 2.