| CORINDON, subst. masc. A.− MINÉR. Pierre fine, la plus dure et la plus estimée après le diamant, composée d'alumine pure, cristallisée, colorée diversement par des oxydes métalliques. Corindon d'une transparence parfaite; corindon blanc, rouge, vert; schistes à corindon (granulaire). Des saphirs bleu clair et bleu foncé, tels que le corindon, et aussi recherchés que celui du Malabar ou du Tibet (Verne, Enf. cap. Grant,t. 2, 1868, p. 151). ♦ Corindon hyalin, donnant les améthystes (corindon violet), émeraudes, rubis, saphirs et topazes. B.− 1. TECHNOL. Corindon (synthétique, artificiel), utilisé comme abrasif. 2. ÉLECTRON. Céramique blanche (alumine cristallisée) utilisée comme isolant. Rem. Employé absol., le mot désigne le corindon granulaire naturel ou artificiel. Prononc. et Orth. : [kɔ
ʀ
ε
̃dɔ
̃]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1781 (Mongez le jeune, trad. du Manuel du minéralogiste ou Sciagraphie du règne minéral, t. I, p. 271 d'apr. Haüy, Traité de minéralogie, Paris, Louis, t. 3, 1801, p. 1). Empr. au tamoul corundum, de même sens; cf. av. 1667 la forme corind donnée comme mot indien (J. Thevenot, Voyage, V, 297, éd. de 1727 ds DG). Fréq. abs. littér. : 1. |