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COPROMANIE, subst. fém.
PSYCHOPATHOL. Plaisir à manipuler les matières fécales.
− P. métaph. :
Ce Goffin, qui est, dit-on, un grand homme de Bruxelles, doit être, en même temps, un ami de Pol Demade, et tout à fait digne de l'être, car il m'accuse de « monstrueuse copromanie ». Ce critique, étonnamment organisé, n'a vu que du caca dans mes Histoires. Bloy, Journal,1895, p. 198.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. copromane, au fig. Ce copromane [Zola] quant au style était le plus souvent, dans la conversation, d'une platitude déconcertante (L. Daudet, Tps Judas, 1920, p. 59).
Étymol. et Hist. 1895 copromanie (Bloy, loc. cit.), emploi isolé; 1953 (Lar. 20eSuppl.). Composé de l'élément préf. copro-, cf. coprolithe et du suff. -manie*. Fréq. abs. littér. : 1.