| COPALME, subst. masc. Grand arbre d'Amérique. Synon. liquidambar ou styrax (cf. Delorme 1962) :... nous entrâmes sur la grande savane Alachua. Elle est environnée de côteaux, qui, fuyant les uns derrière les autres, portent, en s'élevant jusqu'aux nues, des forêts étagées de copalmes, de citroniers, de magnolias et de chênes verds.
Chateaubriand, Génie du christianisme,t. 2, 1803, p. 186. − En appos. Baume copalme ou copalme. Substance extraite du tronc de cet arbre utilisée comme baume. Prononc. : [kɔpalm̥]. Étymol. et Hist. 1753 désigne l'arbre (Dumont, Mém. hist. Louisiane, I, 53 ds Fried., s.v. copal). Altération d'apr. palme de copal* (qui après avoir désigné la résine désigna l'arbre Liquidambar en 1688, Fried.); la forme copalm (1802, Baudry des Loz., Voy. Louisiane, p. 172) est peut-être le reflet du correspondant anglo-amér. de même forme (1775 ds DAE). Fréq. abs. littér. : 4. |