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COPAHU, subst. masc.
Substance oléo-résineuse, extraite du tronc du copayer, utilisée autrefois en médecine. Baume de copahu. Le copahu est purgatif (Ac.1835) :
Le bruit court que MmeB. a fait de vilains cadeaux à plusieurs honnêtes gens. Seriez-vous par hasard au nombre des infortunés? Et vous faut-il des capsules de copahu? Mérimée, Lettres aux Grasset,1870, p. 107.
Prononc. et Orth. : [kɔpay]. Pt Lar. 1968 transcrit [o] fermé. Admis ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. [1578 Copa-ü « espèce d'arbre du Brésil » mot tupi cité (J. de Léry, Hist. d'un Voyage fait en la terre du Bresil, p. 201 ds Arv., p. 197)]; 1654 coupahu « substance térébenthineuse tirée de cet arbre (aussi appelé copayer*) par incision » (P. Boyer, Vér. rel. de tout ce qui s'est fait et passé au voyage que M. de Bretigny fit à l'Amér. Occ., p. 334 f ds König, p. 76); 1696 copahu (Furetiriana, p. 160 d'apr. Vaganay ds Fr. mod., t. 5, p. 73). Empr. au tupi. Passé du Brésil aux Antilles à la fois par la voie écrite (trad. lat. de l'ouvrage de Léry cité supra) et par la lang. des marins (v. Arv., pp. 195-198; FEW t. 20, p. 65a; Fried., s.v. copaiba). Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Arv. 1963, pp. 192-198. − Boulan 1934, p. 68.