| COOBLIGÉ, ÉE, subst. DR. Celui (celle) qui, conjointement ou solidairement, est tenu(e), au terme de la loi ou d'un contrat, à une obligation : Si l'affaire pour laquelle la dette a été contractée solidairement ne concernait que l'un des coobligés solidaires, celui-ci serait tenu de toute la dette vis-à-vis des autres codébiteurs, qui ne seraient considérés par rapport à lui que comme ses cautions.
Code civil,1804, art. 1216, p. 218. Rem. 1. Besch. 1845 atteste coobligé comme subst. et adj.; Lar. 19e-20el'attestent comme adj. 2. Ac. 1798 et 1878, Guérin 1892, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. notent la formule utilisée autrefois dans les arrêts rendus en faveur des débiteurs : ,,défense d'attenter à sa personne, ses biens, ses cautions et ses coobligés``. Prononc. et Orth. : [kɔ
ɔbliʒe]. L'o est ouvert dans le préf. co- même quand il est suivi d'un 2eo. Cependant on peut noter une tendance, à fermer le 1ero pour adoucir l'hiatus. Mais pour Kamm. 1964, p. 85 cette tendance n'a pas force de règle. Admis ds Ac. 1894-1932. Étymol. et Hist. 1395 coobligié « celui qui est obligé avec un autre dans un contrat » (Grands jours de Troyes, A.N. X1a9184, fo120 rods Gdf. Compl.). Dér. de obligé, part. passé de obliger*; élément préf. co-*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 54. |