| CONVERTISSABLE, adj. A.− [Correspond à convertir* I] Qui peut être transformé, transmué en... Toutes les fois qu'il entend des choses convertissables en romans, [il] s'agite sur sa chaise (Goncourt, Journal,1876, p. 1115). B.− [Correspond à convertir* II] Qui peut être amené, ramené à la religion, à une meilleure conduite. Le prêtre, voulant trouver le côté convertissable de cette raison rebelle à ses efforts, reprit avec insistance (Du Camp, Mém. suic.,1853, p. 231). Rem. Le mot est attesté ds Ac. 1932, Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, Quillet 1965, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Rob. Prononc. : [kɔ
̃vε
ʀtisabl̥]. Étymol. et Hist. 1. 1370 « qui peut être changé, transformé » (J. Le Fevre, La Vieille, éd. H. Cocheris, 1617) − 1572 (Amyot, Opinions des Philosophes, I, 17 ds Hug.); 2. 1801 « qui peut être converti à une religion, à une autre opinion » (S. Mercier, Néologie, t. 1). Dér. du rad. du part. prés. de convertir*; suff. -able*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Darm. 1877, p. 80. |