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CONTRITION, subst. fém.
THÉOL. Repentir sincère d'avoir commis un péché et volonté de ne plus en commettre. Grâce de contrition; contrition imparfaite, parfaite :
1. L'après-midi, j'ai lu un vieux livre publié en 1717... Il y a des pages intéressantes sur la contrition et l'attrition. Est-on bien sûr d'avoir le cœur brisé après une faute grave? Cor Contritum ne veut pas dire autre chose. Ce brisement de cœur justifie le pécheur. Green, Journal,Le Bel aujourd'hui, 1955-58, p. 213.
Spéc. Acte de contrition :
2. ... de simples fidèles, en raison d'une nécessité et vu le manque de confesseur, sont autorisés à communier après avoir émis un simple acte de contrition. Théol. cath.,t. 14, 1, 1938, p. 640.
P. ext. et littér. Remords. Vous n'êtes pas là pour recueillir leur étonnement et leur contrition (Camus, Chute,1956, p. 1511).
3. Il sentit [Phil] à l'âpreté simple du ton de Vinca, que son propre accent venait de manquer de naturel et de contrition. Colette, Le Blé en herbe,1923, p. 197.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀisjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1120 « action de broyer, de détruire » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, LIX, 2) − 1534, J. Lefèvre d'Étaples, Bible ds Gdf.; 2. a) ca 1200 relig. (Poème moral, 211 b ds T.-L.); b) 1393 « regret, chagrin profond » (Jean d'Arras, Melusine, éd. L. Stouff, p. 29). Empr. au b. lat. contritio, attesté au ives. chez les auteurs chrét. aux sens 1 et 2 a, dér. de conterere, cf. contrit. Fréq. abs. littér. : 141.