| * Dans l'article "CONTREVENT1,, subst. masc." CONTREVENT1, subst. masc. A.− Volet de bois placé à l'extérieur d'une fenêtre pour la protéger des intempéries : 1. Le pluvieux automne chuchotait sur les tuiles. Un contrevent claquait; le cahot d'une charrette s'éloignait.
Mauriac, Le Baiser au Lépreux,1922, p. 174. B.− TECHNOL. Écran protecteur contre le vent : 2. ... [coffre] sur lequel s'adapteront des grillages de fil de fer, des châssis vitrés, et des contre-vents, pour établir une libre circulation de l'air, augmenter la chaleur quand il en sera besoin, et abriter des froids.
Voyage de La Pérouse,t. 1, 1797, p. 212. − MÉTALL. Dans un haut fourneau, paroi du creuset opposée à la tuyère; plaque de fonte qui forme ou recouvre cette paroi. C.− CHARPENT. ,,Assemblage de pièces de bois destiné à éviter la déformation et le renversement des fermes d'une charpente`` (Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀ
əvɑ
̃]. Ds Ac. 1694 s.v. contrevent; ds Ac. 1718-1932 en un seul mot. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. xves. (texte cité ds Coyecque, Hôtel-Dieu de Paris, I, 272 ds R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 492); 2. 1642 « volet de bois d'une fenêtre » (Oudin, Recherches italiennes et françoises, t. 2); 3. 1754 fond. (Encyclop. t. 4). Composé de contre-* et de vent*. L'hyp. d'un calque de l'all. Gegenwand « cloison opposée » par étymol. pop. pour le terme de fonderie (Barb. Misc. I, no18) est difficile à retenir en l'absence d'attest. du mot all. comme terme de fonderie. Fréq. abs. littér. : 82. DÉR. Contreventer, verbe trans.Renforcer au moyen d'un contrevent (sens C). − [kɔ
̃tʀ
əvɑ
̃te]. Écrit contre-venter ds Land. 1834. − 1reattest. 1691 « renforcer (une charpente) à l'aide de contrevents » (D'Aviler, Cours archit. ds Archit. 1972); de contrevent, dés. -er. À rapprocher de contreventer « tendre (les boulines) contre le vent » (Rabelais, Gargantua, éd. Calder et Screech, XXI, 184). Rem. Noter, dérivé de contreventer, avec le même sens que contrevent (sens C) : contreventement, subst. masc. Pour les très grandes portées [des viaducs], il peut être préférable pour assurer un contreventement parfait, de relever les entretoises jusqu'au niveau des tables supérieures des poutres (Bricka, Cours ch. de fer, t. 1, 1894, p. 179). L'Ossature comprend, outre le cadre, cinq montants verticaux équidistants, quinze entretoises horizontales et quatre écharpes de contreventement (Bourde, Trav. publ., t. 2, 1929, p. 280). − [kɔ
̃tʀ
əvɑ
̃tmɑ
̃]. − 1reattest. 1866 (Lar. 19e); de contreventer, suff. -(e)ment1*. Bbg. Archit. 1972, p. 82. − Barb. Misc. 1. 1925-28, p. 38. − Goug. Mots t. 1. 1962, p. 177. |