| CONTRE-SCEAU, CONTRE-SCEL, subst. masc. Sceau complémentaire, de dimension plus petite, apposé au revers du sceau : Un moine russien nommé Salomon, arrivé à Varsovie, remit en secret à Jean III une lettre signée de Mazépa, portant le grand sceau de l'armée zaporogue et le contre-scel aux armes de l'ataman.
Mérimée, Histoire du règne de Pierre le Grandds Journal des savants, 1864-68, p. 673. Rem. De 1798 à 1878, Ac. donne le dér. contre-sceller « mettre le contre-scel ». Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀ
əso, -sεl]. Forme contre-scel ds Ac. 1718-1878; cf. aussi Besch. 1845, Littré, DG, Guérin 1892 et Lar. 19e. Contre-scel ou contre-sceau ds Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906, Lar. 20eet Lar. Lang. fr. (qui considère cependant la forme contre-scel comme vieillie) et ds Quillet 1965. Contre-sceau ds Lar. encyclop. Pour ce mot cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1256 contre saeel « seconde empreinte, appliquée au revers du sceau » (Lett. de Joinv., A. Allier ds Gdf. Compl.); xives. contrescel (Ordonn. des rois de Fr., t. III, p. 11 ds Littré); 1694 contre-scel (Ac., s.v. sceau, scel); 2. 1611 « petit sceau apposé sur le tiret du parchemin qui sert à attacher les lettres scellées » (Cotgr.). Composé de contre-* et des anc. formes seel, saeel, scel de sceau*. |