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CONTRE-PORTE, subst. fém.
A.− HIST. Seconde porte renforçant une porte dans une place forte (d'après Ac. 1932).
B.− Seconde porte, ordinairement rembourrée, qu'on place devant la porte ordinaire pour se garantir du vent ou du froid (d'après Ac. 1932).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀ əpɔ ʀt]. Ds Ac. 1798-1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1582 fortif. (Belleforest, Description des Pays-Bas, 105 ds R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 492); 2. 1690 (Fur. : Contreporte [...] double porte qu'on fait pour se deffendre du vent. Celle-cy se fait ordinairement d'estoffe). Composé de contre-* et de porte*. Cf. aussi dès 1441-1507 a. gasc. contraporta, terme de fortif. (Comptes de Riscles, 12 ds Levy Prov.).