| CONTRE-PENTE, subst. fém. A.− 1. Versant opposé à un premier versant. Il s'avança sur la chaussée, gagna la contre-pente de la digue, où l'eau sortait du conduit souterrain (Genevoix, Raboliot,1925, p. 17). 2. TECHN. MILIT. Versant d'un mouvement de terrain caché à la vue de l'ennemi. La seule précaution raisonnable (...) c'était encore d'utiliser le plus possible les contre-pentes (Romains, Hommes b. vol.,1938, p. 14). 3. TRAV. PUBL. ,,Interruption brusque de la pente d'un chemin dans le sens de la montée`` (Lar. encyclop.). La route enfilait des vallées subordonnées, aux remontées et contre-pentes inattendues (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 245).,,Irrégularité de terrain qui empêche les eaux de s'écouler`` (Jossier 1881). B.− À contre-pente. Dans le sens contraire de l'inclinaison de la pente : Il arrive que des bonnes femmes, bien sagement assises le long du bateau, et selon l'équilibre, s'alarment d'un balancement inusité; elles commencent par crier, et bientôt se précipitent à contre-pente...
Alain, Propos,1931, p. 1024. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀ
əpɑ
̃:t]. Pt Rob. propose également contrepente. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1694 (Corneille). Composé de contre-* et de pente*. Fréq. abs. littér. : 15. |