| CONTRE-ATTAQUE, subst. fém. A.− Travaux que des assiégés exécutent en opposition aux tranchées ou lignes d'attaque de l'assiégeant (cf. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845 et Ac. 1878). B.− Usuel. Riposte offensive à une attaque adverse. Une base de contre-attaque; lancer de vigoureuses contre-attaques. − P. métaph. : Malgré le manque de réaction de la Chambre (...) nous serions peut-être arrivés, dans nos journaux, à remonter le courant de la calomnie posthume déchaînée, quand une hargne imprévue de Rochefort vint démolir tous nos efforts et nos projets de contre-attaque.
L. Daudet, Au temps de Judas,1920, p. 267. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀatak]. Écrit contre-attaques au plur. ds Ac. 1878 (à comparer avec Ac. 1932 qui l'enregistre au sing.) et ds DG. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1838 « travaux des assiégés » (Ac. Compl. 1842); 2. 1887 « action offensive d'une troupe » (Instruction pour le combat ds Lar. 19eSuppl.). Composé de contre-* et de attaque*. Fréq. abs. littér. : 113. |