| CONTRE-APPEL, subst. masc. A.− Vieilli. [Dans un scrutin] Appel nominal fait pour vérifier un appel précédent : Pressés d'en finir, inquiets pour un dîner qui devenait problématique, les congressistes expédiaient bon train ce troisième tour. Après le dernier contre-appel, les huissiers emportèrent processionnellement les corbeilles où l'on avait reversé de l'urne les suffrages exprimés; ...
De Vogüé, Les Morts qui parlent,1899, p. 356. B.− Usuel. Appel fait dans une caserne d'une manière inopinée après l'appel régulier pour vérifier la présence des soldats. Être porté absent au contre-appel. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀapεl]. Ds Ac. 1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1690 escrime (Fur.); 2. 1825 lang. milit. (Le Couturier, Dict. portatif et raisonné des connaissances militaires, s.v. appel). Composé de contre-* et de appel*; une 1refois ca 1180 au sens de « plainte, protestation contre quelque chose » (A. de Paris, Alexandre, branche III, 2001, éd. Elliott Monographs, t. 2, p. 188). Fréq. abs. littér. : 12. |