| CONTOURNEMENT, subst. masc. A.− [Cf. contour I] Action de contourner (une chose, un objet, une figure). Rare. Manière dont une chose est contournée, forme contournée. Les contournements excessifs d'une architecture; un riche contournement; des contournements en vrille. Contournements épileptiques des poignets (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 143). − P. anal. Contournement de pensées, du style : ... j'aime cette stylisation un peu contournée, un rien pénible − mais où contournement et peine ne paraissent que le labeur de suivre avec exactitude...
Du Bos, Journal,1925, p. 216. − CH. DE FER, P. ET CH. Ligne de contournement. Ligne qui évite les agglomérations. B.− [Cf. contour II] ♦ Contournement d'un isolateur. ,,Décharge à travers l'air, ayant l'aspect d'un ou de plusieurs arcs ou étincelles, reliant les parties d'un isolateur entre lesquelles existe normalement la tension de service`` (Lar. encyclop.). ♦ Contournement des fibres (vx). ,,Le défaut du bois qui lui fait donner le nom de bois rebours`` (Chabat 1881). Prononc. : [kɔ
̃tuʀnəmɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1544 « action de contourner » (ici, au fig.) (M. Scève, Délie, éd. E. Parturier, CCCLXXVI). Dér. de contourner*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 18. Bbg. Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 19. |