| CONTEMPTIBLE, adj. Rare. Qui mérite le mépris, méprisable. Une offrande si contemptible (Gide, Si le grain ne meurt,1924, p. 611).Rem. Attesté ds Ac. 1798-1878 et, au xxes., par Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Quillet 1965. Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : kon-tanp'-tibl'. Pour la prononc. de p, cf. contempteur. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. Ca 1282 contentible (H. de Gauchi, Gouv. des princ., Ars 5062, fo18 vods Gdf. Compl.); 1447 contemptible (Intern. Consol., II, XLVII, ibid.), considéré comme hors d'usage par Vaugelas (Remarques, 1647, p. 489) et l'Académie française (Observations sur les Remarques de Vaugelas, 1705, t. 2, p. 307). Empr. au b. lat. contemptibilis (de contemnere, v. contemner) « méprisable ». Fréq. abs. littér. : 1. |