| CONSULTANT, ANTE, adj. et subst. A.− Vieilli ou rare. Personne qui consulte, qui demande avis et conseil dans une consultation. Consultants pour rhumatisme (P. Ravault, G. Vignon, Rhumatologie clinique,1956, p. 585).Une diseuse de bonne aventure qui, avant de répondre aux demandes de ses consultants, commence par s'enquérir de leur âge, de leur état, de leur famille (Proudhon, Système des contradictions écon.,t. 1, 1846, p. 317).Le salon où les consultants attendaient était mesquinement meublé (Balzac, Le Cousin Pons,1847, p. 163). Rem. Ce sens reprend de la vitalité. B.− [Le plus souvent en appos. spécifiante] Personne qui donne des consultations (médicales ou juridiques). − Avocat consultant. Avocat qui donne des conseils sur un cas litigieux, mais ne plaide pas. Anton. avocat plaidant; cf. aussi jurisconsulte*.Le plus célèbre avocat consultant de la ville, l'oracle en matière de droit (Stendhal, Vie de Henry Brulard,t. 1, 1836, p. 65). − Médecin consultant. Médecin, souvent spécialiste ou (et) renommé, appelé par le médecin traitant ou avec son accord à venir conférer avec lui au chevet d'un malade pour examiner un cas difficile ou diagnostiquer une maladie grave. Anton. médecin traitant. ♦ Emploi subst. Un consultant. Lorsque le cas l'exigeait, il ne manquait pas de solliciter l'avis d'un consultant de renom (M. Bariéty, Ch. Coury, Hist. de la méd.,1963, p. 789). − Sage-femme consultante. Celle qui donne des consultations aux femmes enceintes, mais ne pratique pas l'accouchement. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃syltɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1584 adj. (Jean Duret, Cout. du Bourbonnais, 387 d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 489); 1636 subst. (Monet, p. 237). Part. prés. adjectivé et substantivé de consulter. Fréq. abs. littér. : 187. Bbg. Lyer (S.). Part. prés. actif avec le sens passif. Archivum Romanicum. 1932, t. 16, p. 284. |