| * Dans l'article "CONSUBSTANTIEL, ELLE,, adj." CONSUBSTANTIEL, ELLE, adj. Consubstantiel àA.− THÉOL. [En parlant des pers. de la Trinité] Qui est de même substance : Ce qui demande pardon pour les Juifs sur la croix, c'est la Seconde Personne de la Trinité, le Fils coégal et consubstanciel [sic] au Père.
Claudel, Un Poète regarde la Croix,1938, p. 72. B.− P. ext., littér. Naturellement uni ou intégré à. Il savourait une joie (...) consubstantielle à son âme (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 187). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃sypstɑ
̃sjεl]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1405 [ms. du xves.] (Evr. de Conty, Probl. d'Arist., B.N. 210, fo308eds Gdf. Compl. : humidité consubstanciele); 1541 relig. (Calvin, Instit., 71 ds Littré : le Fils ... consubstantiel au Père). Empr. au lat. chrét. consubstantialis « de même nature, de même substance », notamment en parlant du Fils par rapport au Père et du Christ par rapport à l'humanité. Fréq. abs. littér. : 40. DÉR. Consubstantiellement, adv.D'une manière consubstantielle. Le Fils est consubstantiellement uni avec le Père (Ac.1835, 1878).P. ext., littér. Cette transformation n'exige pas seulement l'instauration de structures sociales nouvelles (...) mais aussi, et consubstantiellement, une montée des forces de foi, d'intelligence et d'amour (Maritain, Humanisme intégral,1936, p. 99).− [kɔ
̃sypstɑ
̃sjεlmɑ
̃]. Ds Ac. 1694-1878. − 1reattest. 1690 (Fur.); de consubstantiel, suff. -ment2*. − Fréq. abs. littér. : 2. |