| CONNIVENT, ENTE, adj. SC. NATURELLES [gén. au plur.], BIOL. Qui se rapproche par le sommet. A.− BOT. [En parlant des parties d'une plante] 1. Dont les feuilles ou les divisions (de la corolle, du calice) se rapprochent, constamment ou périodiquement, par leur sommet ou leur face supérieure. Feuilles conniventes. 2. Qui sont tellement rapprochées qu'elles semblent soudées. Anthères conniventes des morelles (solanum) (Privat-Foc.1870). B.− ENTOMOL. [En parlant des ailes] Qui se correspondent exactement ou qui se touchent par leur sommet ou par un point de leur face supérieure (Cuvier, Leçons d'anat. comp., t. 3, 1805, p. 478). Synon. convergent. C.− ANAT. HUM. Valvules conniventes. Replis circulaires très nombreux de la muqueuse de l'intestin grêle, perpendiculaires à l'axe de l'intestin, depuis l'orifice pylorique jusqu'à la terminaison de l'iléon. Synon. valvules de Kercking. Rem. On rencontre sporadiquement connivent employé par fig. étymol. en parlant de pers. au sens de ,,qui est de connivence avec quelqu'un`` (H. Pichette ds Rheims 1969). Prononc. et Orth. : [kɔnivɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Pour [n] simple ou [nn] double cf. connivence. Ds Ac. depuis 1835. Étymol. et Hist. A. Av. 1593 « qui fait semblant d'ignorer une faute » (Amyot, De l'Amitié fraternelle, 10 ds Hug.), attest. isolée. B. 1753 anat. valvules conniventes (Encyclop. t. 3); 1803 bot. (Boiste) Empr. au part. prés. du lat. conivere (v. conniver). Fréq. abs. littér. : 1. |