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CONNECTIF, IVE, adj. et subst. masc.
I.− Adj. Qui sert à relier, à unir.
A.− ANAT. [En parlant d'un tissu] ,,Syn. peu usité de conjonctif`` (Méd. Biol. t. 1, 1970) :
... dans celles qui sont atteintes depuis peu de temps, on trouve un œdème gélatineux, qui infiltre la peau, le tissu conjonctif sous-cutané, inter et intra-musculaire. Dans la cavité pelvienne, le tissu connectif est distendu par des logettes remplies de liquide citrin; ... E. Nocard, E. Leclainche, Les Maladies microbiennes des animaux,1896, p. 273.
B.− LING. ,,Se dit d'un terme de liaison (par exemple une conjonction) considéré comme élément de l'analyse grammaticale`` (Mar. Lex. 1961).
Rem. 1. Attesté ds Lar. encyclop., Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr. 2. Le subst. fém. correspondant connectivité en géom. (« qualité de ce qui est connexe ») n'est attesté par aucun dict. Il précise l'objet et les fondements de la topologie plane, met en lumière diverses notions essentielles, comme celle de connectivité et signale d'importants invariants (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 47).
II.− Subst. masc., BOT. Organe qui unit les deux loges des anthères chez certaines plantes. Dans certains cas le connectif s'arrête vers le milieu de l'anthère; parfois il traverse et dépasse celle-ci (É.-A. Carrière, Encyclop. horticole,1862, p. 120).
Prononc. : [kɔ(n)nεktif], fém. [-i:v]. Pour [n] ou [nn] cf. connecter. Transcrit également ds DG ([nn]) et ds Barbeau-Rodhe 1930 ([n] ou [nn]) comme ds Pt Rob. Étymol. et Hist. 1799 subst. (L. C. M. Richard, Dict. de botanique d'apr. DG); 1858 adj. tissu connectif anat. (Littré-Robin). Dér. de connecter*; suff. -if*. Fréq. abs. littér. : 2.