| CONIFÈRE, adj. et subst. masc. I.− Adj., BOT. [En parlant de végétaux] Qui porte des fruits ayant la forme d'un cône. Les cyprès conifères (Mmede Staël, Corinne,t. 3, 1807, p. 60): La période secondaire, pendant laquelle les splendides végétaux conifères dominèrent le monde végétal, tandis que les énormes reptiles sauriens dominaient le monde animal, ...
C. Flammarion, Astron. pop.,1880, p. 99. II.− Subst. masc. Arbre de la famille des Gymnospermes, comprenant des résineux à feuilles persistantes et à fruits groupés en cône. Famille des Conifères. Le jais est dû à une lente métamorphose d'un conifère préhistorique (A. et N. Metta, Les Pierres précieuses,1960, p. 124). Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. plur. coniférales. En 1920, B. Sahni, à la suite de J.-M. Coulter et Chamberlain, mettait en évidence l'hétérogénéité des coniférales, ordre qui devait être divisé en 5 (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 782). Prononc. et Orth. : [kɔnifε:ʀ]. Ds Ac. 1798-1932. Ce mot comme conique, drolatique, polaire n'a pas gardé l'accent circonflexe du mot simple; cf. cône. Étymol. et Hist. 1523 adj. (Parthenice Mariane, trad. J. de Mortieres, 47b ds Rom. Forsch., t. 32, p. 36); 1789 subst. (A. de Jussieu, Genera plantarum..., Paris, p. 411). Empr. au lat. class. conifer « qui porte des fruits en cône [en parlant de certains arbres] »; lat. sc. Coniferae ds A. de Jussieu, loc. cit. Fréq. abs. littér. : 36. |