| * Dans l'article "CONIDIE,, subst. fém." CONIDIE, subst. fém. BOT. Spore résultant d'un bourgeonnement externe, assurant la reproduction des champignons (d'apr. B. Gèze, La Spéléologie sc., 1965, p. 145). Les conidies du mildiou (R. Brunet, Le Matériel viticole,1909, p. 263).Prononc. : [kɔnidi]. Étymol. et Hist. 1. 1814 conide « gemme ou gemmule des lichens » (Nysten); 1838 conidie (Ac. Compl. 1842) − 1863, Littré; 2. 1858 conidie « spore de champignon » (Littré-Robin). Adaptation du lat. sc. conidium, dér. en -idium (-ι
́
δ
ι
ο
ν) du gr. κ
ο
́
ν
ι
ς, -ε
ω
ς « poussière ». Mot employé par le botaniste allemand Sprengel (1766-1821) au sens 1, et par le botaniste suédois E. M. Fries (1794-1878) vers 1840 au sens 2 (d'apr. Littré-Robin 1858). DÉR. Conidien, ienne, adj.Qui se rapporte aux conidies. Fructification conidienne (Laederich dsNouv. Traité Méd.,fasc. 4,1920-24, p. 412);appareil conidien (Langeron, ibid., p. 460). Un même mycélium peut donner divers types de spores, et notamment celles de type conidien (Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 540).− 1reattest. 1900 (Nouv. Lar. ill., s.v. conidie); de conidie, suff. -ien*. |