| CONFITURIER, IÈRE, subst. A.− Subst. masc. ou fém. Celui ou celle qui fabrique ou vend des confitures : Tout hors d'haleine, cet homme lui dit qu'il menait du sucre à des confituriers de Clermont, et qu'il n'arriverait jamais au bourg avant l'orage.
Pourrat, Gaspard des Montagnes,La Tour du Levant, 1931, p. 272. − [En constr. d'appos. avec valeur d'adj.] L'industrie confiturière (G. Brunerie, Les Industr. alim.,1949, p. 34). B.− Subst. masc. Petit récipient pour servir les confitures sur la table. Confiturier de verre (Rob.). Un sucrier-confiturier aux armes de la reine Hortense (S. Grandjean, L'Orfèvr. du XIXes. en Europe,1962, p. 110). Rem. Attesté ds les dict. gén. dep. Ac. 1932. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃fityʀje], fém. [-ʀjε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1584 « personne qui fait des confitures » (Jean de Barrand, Epit. dorées de Guevara, 270 vods R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 470); 2. 1760 « petit meuble destiné à renfermer les confitures » (Invent. ds Havard). Dér. de confiture*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 2. |