| CONFITURERIE, subst. fém. A.− Vx. Art du confiseur*, produit de cet art. Le gâteau d'Issoudun, l'une des plus grandes créations de la confiturerie française, et qu'aucun chef d'office, cuisinier, pâtissier et confiturier n'a pu contrefaire (Balzac, La Rabouilleuse,1842, p. 442).J'ai peur qu'elle ne mange trop de confitureries et de dragées (Balzac, Lettres à l'Étrangère, t. 2, 1850, p. 423). B.− Art de préparer les confitures : Très ancienne, la conserverie de fruits et, en particulier, la confiturerie a gardé longtemps un caractère artisanal qui se traduisait par la prédominance du travail à la main et par la cuisson en bassines de cuivre à l'air libre.
L'Industr. des conserves en France,1950, p. 12. − P. méton. Lieu où l'on fabrique les confitures. Travailler dans une confiturerie. J'ai vu aussi la cuisine, la confiturerie, la pastillerie (Morand, Le Dernier jour de l'Inquisition,1947, p. 231). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃fityrri]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1823 (Boiste Additions). Dér. de confiture*; suff. -erie*. |