| * Dans l'article "CONFABULER,, verbe intrans." CONFABULER, verbe intrans. Vx. ou p. plaisant. S'entretenir familièrement avec quelqu'un. Boissel nous aperçut qui confabulions à voix basse à l'arrière (A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 72):Si, au milieu de ces graves élucubrations, une anecdote piquante, un souvenir aimable, quelque aventure d'une vie agitée, se présente au bout de la plume, nous la laisserons couler pour reposer un peu l'attention de nos lecteurs, dont le nombre ne nous effraie point, et avec lesquels au contraire nous nous plairons à confabuler; ...
Brillat-Savarin, Physiol. du goût,1825, p. 51. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃fabyle]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1521 « s'entretenir familièrement avec quelqu'un » (Violier des hist. romaines d'apr. Lar. Lang. fr.); 1536 (Heroet, L'Androgyne de Platon, V, 292 ds Hug.), qualifié de ,,bas`` et de « burlesque » ds Fur. 1690. Empr. au lat. class. confabulari « converser, s'entretenir ». Fréq. abs. littér. : 4. DÉR. 1. Confabulateur, trice, subst.Celui, celle qui confabule. Ce qui semble être approuvé sans restriction par le confabulateur (Bloy, Journal,1903, p. 152).− [kɔ
̃fabylatœ:ʀ]. − 1reattest. 1800 (Boiste); de confabuler, suff. -(at)eur2*; le lat. chrét. confabulator signifie « interlocuteur ». − Fréq. abs. littér. : 1. 2. Confabulatoire, adj.Qui est propre à la confabulation. La glose confabulatoire (Bloy, Exégèse des lieux communs,1902, p. 16).− 1reattest. 1548 stile confabulatoire (Sebillet, Art poét., II, 8 ds Hug.); de confabuler, suff. -atoire* (-oire*, -oir*). |