| CONCLUSIF, IVE, adj. Vieilli. Qui indique, qui exprime une conclusion. A.− [En parlant d'un raisonnement] Une proposition conclusive, un paragraphe conclusif (cf. conclure II). Quand les jugements sont rapportés les uns aux autres et liés par le moyen d'espèces communes, de manière à donner des propositions résultantes ou conclusives... (Renouvier, Essais de crit. gén.,3eessai, 1864, p. XVI). − Spéc., GRAMM. Conjonction conclusive. « Donc » est une conjonction conclusive (Ac.1835-1932). B.− Spéc., MUS. Un accord conclusif, une note conclusive (cf. conclure I et conclusion I C). On voit donc que, dans la pensée de Beethoven, c'est la dominante, le sol répété − initial et conclusif par deux fois... (R. Rolland, Beethoven,t. 2, 1928, p. 480): ... deux cas se présentent dans l'exposition d'un sujet de fugue :
1. la fonction de dominante est entendue en dernier lieu : le sujet est suspensif;
2. la fonction de tonique est entendue en dernier lieu : le sujet est conclusif.
V. d'Indy, Cours de composition musicale,t. 2, 1897-1900, p. 38. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃klyzif], fém. [-i:v]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. Ca 1460 (Chastell., Chron. des D. de Bourg., I, 46 ds Gdf. Compl.) − 1510 ds Hug.; à nouv. 1798 (Ac.). Empr. au lat. chrét. conclusivus de même sens (v. Blaise), dér. du supin conclusum de concludere (conclure*). Fréq. abs. littér. : 4. |