| CONCHYLIOLOGISTE, CONCHYLIOLOGUE, subst. Personne qui s'occupe de conchyliologie. La coquille connue des conchiliologistes [sic] sous le nom de manteau royal (Voyage de La Pérouse,t. 2, 1797, p. 189).Un conchyliologue (...) devant d'autres vitrines plus nombreuses où étaient classés les échantillons de l'embranchement des mollusques (Verne, Vingt mille lieues sous les mers,t. 1, 1870, p. 109).Le conchyliologiste qui doit classer l'immense variété des écailles et des coquilles (Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 106).Rem. S'emploie aussi adj. Quelques coquilles et entre autres une grande quantité de celles dites oreilles de Midas, dont le débit était toujours assuré parmi nos matelots conchyliologistes (Dumont d'Urville, Voyage au Pôle Sud, t. 6, 1844, p. 121). Ned Land, assez peu conchyliologue (Verne, Vindt mille lieues sous les mers, 1870, p. 136). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃kiljɔlɔ
ʒist]; [kɔ
̃kiljɔlɔg]. Aucune transcr. ds les dict. gén. ou les dict. spéciaux. Conchyliologiste est admis ds Ac. 1835. Étymol. et Hist. I. 1763 conchiliologiste (E. Bertrand, Dictionnaire universel des fossiles propres et des fossiles accidentels, s.v. chamites cité par R. Arveiller ds Mél. Wartburg, II, 1968, p. 265). II. 1763 conchiliologue (E. Bertrand, 390 cité par R. Arveiller ds R. Ling. rom., t. 37, p. 494). I dér. de conchyliologie*; suff. -iste*. II dér. du rad. du lat. conchylium « coquillage »; suff. -logue*. Fréq. abs. littér. Conchyliologiste : 7. Bbg. Quem. 2es. t. 4 1972. |