| COMMUNALISTE, adj. et subst. I.− Adj. Qui prône l'autonomie des communes. Le mouvement communaliste de 1878 (Lar. 19eSuppl. 1878) : 1. Les insurrections communalistes de 1871 à Paris, à Lyon, à Marseille, furent des tentatives à la fois socialistes et fédéralistes.
Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme,t. 2, 1902, p. 218. II.− Emploi subst. A.− HIST. Partisan de la Commune de Paris : 2. Toute espérance évanouie, Lebas se tua; Robespierre se tira un coup de pistolet sans autre effet que de se briser la mâchoire. L'Hôtel de Ville fut envahi sans coup férir et ses occupants arrêtés. Aussitôt commença une rafle énorme de communalistes et de jacobins, à travers Paris.
G. Lefebvre, La Révolution fr.,1963, p. 432. B.− Membre de certaines communautés religieuses; prêtre habitué d'une paroisse. Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. communalisme. Doctrine politique favorable à l'autonomie des communes. Les Rêveries du communalisme (Les Fondateurs de la 3eRépublique, Ferry, 1874, p. 280). Prononc. et Orth. : [kɔmynalist]. Étymol. et Hist. 1. 1752 subst. « membre de certaines communautés religieuses » (Trév.); 2. 1871 subst. « partisan de la Commune » (A.-J. Dalsème, Histoire des conspirations sous la Commune, 116 ds Quem.). Dér. morphol. de communal* (suff. -iste*), dér. sém. de commune* : pour 1 au sens de « ensemble »; pour 2 au sens de « mouvement révolutionnaire de 1871 ». Bbg. Darm. 1877, p. 109. |