| COMMENTATEUR, TRICE, subst. A.− Personne faisant le commentaire critique d'un texte, d'une œuvre : 1. Mon livre, le voilà tel que je l'ai fait et tel qu'on doit le lire, avant que les commentateurs ne l'obscurcissent de leurs éclaircissements.
Bertrand, Gaspard de la nuit,1841, p. 199. − P. méton. Le commentateur et ses commentaires. Un des commentateurs de Dante (Larbaud, Journal,1932, p. 270). B.− P. ext. Personne qui fait part de son jugement, de sa réaction. Telle était l'opinion des commentateurs les plus autorisés (H. Chardon, Les Trav. publ.,1904, p. 250). − Spéc. [À la radio, à la télévision] Journaliste chargé de commenter les nouvelles, un reportage : 2. Il est vrai qu'on ne sait pas toujours très bien de quoi l'on parle. N'ai-je pas entendu hier même un des grands prêtres de la radio, commentateur des plus écoutés ici, mettre la Hongrie dans les Balkans?
Green, Journal,1941, p. 64. Prononc. et Orth. : [kɔmɑ
̃tatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ds Ac. 1694-1932 (masc. seulement). Étymol. et Hist. Ca 1370 (Oresme, Eth., IV, 22 ds Gdf. Compl.), attest. isolée, à nouv. dep. Cotgr. 1611. Empr. au b. lat. commentator « celui qui interprète des écrits ». Fréq. abs. littér. : 146. |