| COLUBRIN, INE, adj. et subst. fém. I.− Adj. ,,Qui appartient à la couleuvre`` (Ac. 1932) ou qui rappelle la couleuvre par son apparence. Rem. On rencontre en ce sens ds la docum. l'adj. couleuvrin, ine. Le bouton à tête plate, couleuvrine, comme prête à siffler, d'un de ces lys des rivages qui s'élancent de la terre (Colette, La Naissance du jour, 1928, p. 26). II.− Subst. fém., MINÉR. [P. anal. de couleur] Argile fine à poterie. Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892, Ac. 1932, Quillet 1965. Prononc. : [kɔlybʀ
ε
̃], fém. [-in]. Ds Ac. 1932. Noter ds Colette, loc. cit., la forme couleuvrin(e) qui a subi l'évolution phonét. normale. Étymol. et Hist. A. Colubrin adj. 1. 1501 « où il y a des serpents » (Anc. Poés. franc., XIII, 390 ds Hug.) − seulement au xvies.; 2. 1838 « qui a l'apparence d'une couleuvre » (Ac. Compl. 1842). B. Colubrine subst. 1. xves. bot. (Le Grant Herbier, no437 ds Gdf. Compl.); 2. 1819 minér. (Boiste). Empr. du lat. class. colubrinus (de colubra, v. couleuvre) « qui a rapport avec la couleuvre, le serpent »; emploi subst. par abrév. de [herbe; roche] colubrine. Fréq. abs. littér. : 1. |