| COLLYRE1, subst. masc. Médicament à action locale, généralement liquide, appliqué sur la conjonctive dans le traitement des affections des yeux ou des paupières. Collyre sec, mou : Si la pupille est en myosis, il faut essayer de la dilater par instillations répétées de collyre...
A. Brion, Précis de jurispr. vétér.,1943, p. 265. − Spéc., COSMÉTOLOGIE. Produit de beauté pour les yeux. Le tour de leurs yeux [des Ghawazies] est nuancé d'un collyre noir (Nerval, Voyage en Orient,t. 3, 1851, p. 301). Prononc. et Orth. : [kɔ(l)li:ʀ]. [l] simple ds Passy 1914, Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. (cf. aussi Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Gattel 1841, Fél. 1851); [ll] double ds Warn. 1968 (cf. aussi ds Land. 1834, Nod. 1844, Littré et DG); [l] ou [ll] ds Pt Rob. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xiie-début xiiies. collire (trad. St Gregoire, Moralités sur Job, 367, 32 ds T.-L.); xves. colyre (Jard. de santé, I, 24 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. class. collyrium désignant un onguent, notamment le collyre pour les yeux, lui-même empr. au gr. κ
ο
λ
λ
υ
́
ρ
ι
ο
ν employé au même sens. Fréq. abs. littér. : 5. |