| COLLIQUATION, subst. fém. MÉD. ANC. Décomposition des parties solides avec d'abondantes excrétions liquides. Colliquation putride de quelques organes essentiels (Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 1, 1808, p. 455).− P. métaph. Des sociétés en déliquescence, engluées pêle-mêle avec leur vainqueur dans les puantes colliquations de l'irrémédiable décrépitude (Bloy, Le Salut par les Juifs,1892, p. 194). Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : kòl'-li-kwà-syon. Pour [ll] double cf. colliquatif. Admis ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1546 (Ch. Estienne, Disc. des parties du corps, 172, 41 ds Quem.). Dér. du rad. du part. passé du lat. médiév. colliquare « se liquéfier » (Mittellat. W. s.v., 858, 19 [lat. class. colliquesco]); suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 3. |